L’ancien président Sud-africain, Jacob Zuma accuse le juge Raymond Zondo de partialité. Jacob Zuma a, lundi 15 février, décliné l’invitation de la commission chargée d’enquêter sur la corruption généralisée durant son règne. Jacob Zuma n’a témoigné qu’une seule fois devant la commission, en juillet 2019, avant de claquer la porter. Il se plaignait d’être traité comme un « accusé » et non comme un témoin.
Jacob Zuma a lancé un bras de fer avec la justice sud-africaine. Ses avocats ont prévenu que leur client « ne comparaîtrait pas devant la commission » indique l’AFP. « Si l’ancien président acceptait maintenant de se présenter devant la commission, cela saperait et invaliderait sa demande de révision de la décision (du juge Zondo, ndlr) de ne pas se récuser », indique le collectif des avocats de l’ancien Président sud-africain.
Dans un communiqué, l’ANC, parti au pouvoir, a invité ses membres à coopérer avec cette commission chargée de mener des enquêtes sur la corruption sous l’ère Zuma. Une dizaine de ministres ou ex-ministres, députés, hommes d’affaires et hauts fonctionnaires ont fait des révélations accablantes cont l’ancien Président sud-africain.
En janvier, un arrêt de la Cour Constitutionnelle avait obligé Jacob Zuma à comparaître. La Cour a enlevé à Zuma le droit de garder le silence. L’ex chef d’Etat (2009-2018) multiplie les manoeuvres pour éviter de témoigner, empilant les recours ou faisant valoir son droit au silence, depuis la création de cette commission en 2018.
Trésor Mutombo