« Nous sommes profondément déçus. Nous appelons tous les pays qui restreignent les voyages, à revenir d’urgence sur leurs décisions avant que ces mesures ne provoquent davantage de dégâts à nos économies et aux revenus de nos populations », a déclaré Cyril Ramaphosa, président sud-africain, dimanche 28 novembre dans la soirée. Une déclaration qui intervient, alors que l’Afrique du Sud est de plus en plus isolée après la découverte d’un nouveau variant du Coronavirus, Omicron.
Le président sud-africain, qui dénonce « une forme de discrimination à l’égard de l’Afrique du Sud », affirme que « ces fermetures de frontières sont complètement injustifiées ».
« Ces restrictions contredisent clairement et de manière totalement injustifiée les engagements du G20 à Rome le mois dernier, s’est indigné le président, notamment en faveur du tourisme et des voyages internationaux. Elles ne font qu’endommager davantage nos économies et saper notre capacité à répondre et à nous remettre de la pandémie », a dit Cyril Ramaphosa.
Jeudi 25 novembre, Joe Phaahla, ministre sud-africain de la Santé, annoncé la découverte d’un nouveau variant. Le président Ramaphosa, qui sensibilise les Sud-africains à se faire vacciner, indique que le pays se dirige vers « une quatrième vague dans les prochaines semaines, si ce n’est pas tôt ». « Mais loin d’être une fatalité, nous avons un outil puissant, ça s’appelle la vaccination », a-t-il déclaré.
D’après le chef de l’Etat sud-africain, « en attendant d’en plus sur sa transmissibilité et dangerosité, les Sud-Africains disposent du vaccin pour éviter les hospitalisations, les formes graves de la maladie, la mort ». Mais près de trois quarts des nouvelles contaminations du Covid-19 recensées ces derniers jours en Afrique sont dues au variant Omicron.
Trésor Mutombo