Plus de cent étudiants nigérians et membres du personnel kidnappés en début du mois sont revenus au bâtiment du gouvernement local, dans le nord du Nigeria, lundi 25 mars.
Uniformes scolaires bleus. Enveloppés de foulards orange. Les étudiants kidnappés retrouvent le sourire, un jour après leur libération par l’armée. « Il y a ici 131 étudiants, six autres sont actuellement hospitalisés et seront finalement libérés lorsqu’ils iront mieux », a dit le général de division MLD Saraso de l’armée nigériane.
Selon cette source, parmi les 138 personnes enlevées, un membre du personnel de l’école a trouvé la mort en captivité. La libération de ses 137 otages, dont soixante-seize femmes et soixante-et-un hommes dans l’État voisin de Zamfara, est intervenue quelques jours avant la date limite fixée pour payer une rançon d’un milliard de nairas (690 000 dollars) pour leur libération.
Des médias locaux rapportent que quatorze sacs noirs, qui selon eux, contenaient l’argent de la rançon, ont été livrés à l’enclave de Dansadau, dans l’État de Zamfara. Mais selon Mohammed Idris, ministre de l’information, aucune rançon n’avait été versée.
Les enlèvements d’étudiants ont commencé il y a plus de dix ans. C’était lorsque le groupe djihadiste Boko Haram a kidnappé 276 filles dans une école de Chibok, dans le nord-est de l’État de Borno. Certaines filles n’ont toujours pas été libérées.
Les responsables de l’école et les résidents estiment à 287 le nombre d’élèves enlevés le 7 mars dans la ville de Kuriga, dans l’État de Kaduna, dans le nord-ouest du pays. Le gouverneur Uba Sani a estimé que ce chiffre à plus de deux-cents.
Josaphat Mayi