Près de dix civils ont été tués dimanche 21 janvier dans l’explosion d’une terrestre dans un bus dans l’Etat du Nil, Nord du Soudan, selon une source médicale.
Le véhicule transportait les passagers de l’est de l’État d’Al-Jazira à Shendi, à 180 kilomètres de Khartoum, lorsque l’explosion s’est produite. Jusque-là, aucun camp belligérant n’a officiellement commenté l’explosion.
Il s’agirait probablement de la première explosion d’une mine terrestre survenue pendant la guerre entre les généraux rivaux du Soudan, le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et son ancien adjoint, Mohamed Hamdan Daglo.
Ce conflit, qui a éclaté en avril 2023, a fait près de 13 000 morts, selon l’Armed Conflict Location & Event Data Project, et les Nations Unies affirment que plus de sept millions de personnes ont été déplacées.
Les deux camps ont été accusés de crimes de guerre, notamment de bombardements aveugles de zones résidentielles, de torture et de détention arbitraire de civils. Les RSF ont également été accusées de massacres à motivation ethnique, de pillages et de viols généralisés.
Après des mois de relative impasse entre les deux forces, les RSF sont parvenues à étendre leur territoire à l’ensemble du pays vers l’est, où l’armée conservait jusqu’ici le contrôle.
La Rédaction