En politique, certains acteurs sont d’une cupidité maladive. L’argent à tout prix. Et l’argent a finalement tout pris de leur dignité. Roublardise et démesure. L’une chantante, l’autre dansante. Et tout va bien dans leur univers immoral.
Très zélés, ils crient des louanges flatteuses à l’excès. Ils défendent à se fendre la tête, un système dans un état de «putréfaction avancée». Système dont ils sont pourtant bien convaincus du mauvais fonctionnement.
La pauvreté ne saurait être une raison! Conscience assassinée. Ces personnes ont souvent perdu la faculté d’avoir honte. Plus rien ne leur reste dans ce domaine-là.
Le zèle rien que le zèle pour ramasser les miettes que leur jettent ceux qui gouvernent désormais leur existence. Fiers de pouvoir voler de leur propre zèle, ils se pavanent. Et ils vivent. Et ils vivent leur vie. Et ils croient vivre. Et ils croient vivre une vie.
Carcasses humaines, à ce stade, vous avez atteint les fonds d’aide au développement ridicule et stupide. Hélas, sur le plan moral et de l’honneur vous avez surtout atteint le fond…tout court.
Notre misère ne pourrait tout justifier. Il n’y a pas de quoi bomber un torse souillé.
Encore faut-il qu’ils s’en rendent compte. Cette espèce en voie d’extension, on en croise dans le journalisme et peut-être ailleurs.
Mais, c’est un choix! Un choix délibéré. À chacun ses valeurs.
Servais Koumako