C’est une aubaine qui serait sur le départ. Okokende, en lingala comprenez, tu partiras. Rien ne va dans le domaine du transport, surtout aérien en « Air décès » !
Le chauffeur numéro de la République, chauffeur du Chef, chauffeur de la Nation, chauffeur de l’unique Président Fondateur, chauffeur de la Fessée en CASH devenue union sucrée, non union succès. Mais, je voulais dire devenu, union sa… salée ou sacrée.
En fait, je sais plus trop bien, faute de mémoire. Donc, notre chauffeur, chauffeur de nos espoirs et désespoirs, chauffeur du sel et de la terre. Ah non, je voulais dire du ciel. Oui ! Ce chauffeur manque de permis de conduire. Et c’est sûrement la faute au minus-trait qui gère le transport National… Il y a de cela quelques temps passés, on aurait dit, « il doit partir ».
Humm. A qui demander des comptes pour le chauffer ? A lui-même, il ne faut rien demander. Il sait comme tous les Chefs au pays, qu’il fait bien son travail ! Tout le monde fait bien son travail au pays. C’est pour cela qu’on rêve du paradis sur terre dans ce pays où coule le lait et le miel.
Chère Aubaine : partira ou partira pas ?
Les chemins de fer sont à faire et à refaire ! Ils n’existent plus ! Certaines personnes ont même construit sur les chemins de fer ou les ont carrément mis dans leurs enclos. D’autres y ont installé des bars. Alors où rouleront les TGV que la révolution de la modernité va ramener ? Où rouleront les trains venus du ciel pour nous amener au paradis ?
Le paradis duuuu… désespoir ? Il faut vraiment avoir une foi inébranlable. Partout sur les chemins de fer, des bars, des maisons, des parcelles, des routes, des ponts, des cousus, des sex shop, des choppe sex, des marchés, des boutiques, des magasins, magasins chinois, indiens, indo-pakistanais, ndingari, bref, certains vestiges de nos chemins de fer sont devenus invisibles, alors que cela a coûté cher…des gens sont morts, des gens sont … Bref, je n’ose pas tout dire. On ne devra pas relire l’histoire pour eux !
Chère Aubaine : Okokende !
Ta fidélité d’être Ensemble risque de précipiter cette aubaine. Point de succès sans pouvoir. Car, le pouvoir donne la possibilité de donner des pourboires. Et visiblement, le vrai pouvoir est le pouvoir sur soi et sur les finances des pourboires. Des pourboires même à la mort ! La mort notre ultime port à tous. En passant, nous en sommes où avec les ports de Matadi ? De Boma ? La réponse serait, c’est bien ! Que tous les ports du pays fonctionnent normalement, alors que …des ports privés font fortune devant la misère de l’ONATRA… d’heureuse mémoire !
En avant, on décolle. Non, on va naviguer dans le navire ? Disons comme l’a chanté un musicien congolais, « c’est dans le train qu’on va tringualerrr ». Pour aller au bout de la logique, et faire un coup d’œil au titre de la chanson « Vous me reverrez ».
Chère Aubaine: Okokende!!!
Christian Gombo, Ecrivain