« Nous avons fait danser l’Afrique pendant près de vingt ans. Maintenant, nous devons nous poser des questions sur ce que nous avons à offrir à ce public qui nous a soutenu depuis le début de notre carrière », a dit Asalfo, membre du groupe ivoirien Magic System à Sahutiafrica samedi 23 avril lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
Asalfo estime qu’il est temps de laisser la place à la nouvelle génération pour ambiancer et donner la joie aux mélomanes. Place à des projets plus ambitieux donc.
Pour lui, Magic System et sa fondation s’inscrivent principalement dans la promotion de l’éducation de la jeunesse ivoirienne. « Nous construisons des écoles et cela a de l’impact sur la population ivoirienne, car cela est une réussite pour l’enfant dans l’avenir. Je préfère construire une école que produire un album actuellement. Nous allons inaugurer deux écoles primaires lors de cette édition du Femua. La fondation aura à présent huit écoles et espère inaugurer une neuvième plus tard au mois de septembre », espère Asalfo qui séjourne à Kinshasa.
La 14e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), est prévue du 10 au 15 mai à Abidjan et à San Pedro. La RDC est le pays d’honneur. Ce festival a comme thème : « Entrepreneuriat et Employabilité des Jeunes ».
L’artiste ivoirien souligne que cette édition veut mettre un accent particulier sur les jeunes parce qu’ils sont une richesse pour le continent africain. « C’est une édition très rajeunie comme vous pouvez le constater avec des artistes comme Innoss’B de la RDC ou Iba One du Mali. Les vieux de cette édition, c’est notre groupe, je veux que la jeunesse soit active. Toutes les articulations doivent se faire autour de la jeunesse », a-t-il insisté.
Ali Maliki