Ce lundi 09 mai, la Côte d’Ivoire accueille la 15e session de la Conférence des Parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (Unccd). Sous le thème : « Terre. Vie. Héritage : D’un monde précaire vers un avenir prospère ».
Ces travaux vont s’achever dans douze jours. En présence de neuf chefs d’Etats africains, dont le président nigérien Mohamed Bazoum, son homologue congolais Félix Tshisekedi ou encore le Togolais Faure Gnassingbé sont attendus autour du président ivoirien Alassane Ouattara. Ils vont tenter d’agir concrètement face à la dégradation rapide des terres et ses conséquences néfastes pour la biodiversité et les populations.
Ce rassemblement va fournir une plate-forme aux parties prenantes pour tenir des discussions clés en vue de renforcer la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse.
« Ces questions seront discutées lors du segment de haut niveau les 9 et 10 mai 2022, y compris un sommet des chefs d’État, des tables rondes de haut niveau et des sessions de dialogue interactives. Mais aussi de nombreux autres événements spéciaux et parallèles », a déclaré l’Unccd.
L’agence souligne que la COP15 va s’appuyer sur les conclusions de la deuxième édition du Global Land Outlook et va offrir une réponse concrète aux défis interconnectés de la dégradation des terres, du changement climatique et de la perte de biodiversité.
Le continent africain est particulièrement touché par la désertification, notamment dans sa bande sahélienne. La question de la Grande Muraille verte, projet pharaonique qui vise à restaurer cent millions d’hectares de terres arides en Afrique d’ici 2030 sur une bande de 8.000 km allant du Sénégal à Djibouti, devrait également être abordée au cours de ces travaux.
Ali Maliki