La flambée de cas de contamination du Coronavirus rend les soins encore plus chers dans les hôpitaux privés de Kampala en Ouganda, a indiqué un groupe d’observateurs ougandais dans un communiqué publié ce samedi 26 juin. Ces observateurs accusent «les hôpitaux d’exiger un paiement initial. Mais aussi de majorer les frais pour le traitement de patients atteints du COVID-19».
«L’exploitation présumée des patients reflète la corruption officielle endémique. Les indemnités de risque et d’autres éléments sur le reçu semblent suspects pour un pays sans régime national d’assurance maladie. Les soins de santé en Ouganda sont banalisés, disponibles au plus offrant», rapporte le communiqué relayé par un média local.
«Alors que je luttais pour respirer plus tôt ce mois-ci, j’étais tourmenté par des pensées d’hospitalisation en tant que patient. J’ai vu que les coûts sont vraiment élevés, et personne ne voudrait dépenser des sommes colossaux», a confié Nathan Tumubone, médecin à un hôpital de Kampala, à AP.
De leur côté, les hôpitaux privés affirment que les frais pour les soins sont élevés. Mais ils demandent d’être impliqués par le gouvernement dans l’achat de fournitures essentielles pour le traitement de COVID-19. Mais aussi au paiement des spécialistes ainsi qu’à l’achat d’oxygène.
L’Ouganda fait partie des états africains frappée par la troisième vague de la pandémie, alors qu’ils sont en pénurie de vaccins. Jusque-là, le pays n’a vacciné que près de 1% de sa population. Cette dernière estimée à 44 millions d’habitants, selon le ministère ougandais de la Santé.
Ali Maliki