Les militants de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko étaient dans les rues de Dakar ce vendredi 5 mars, après la prière, pour protester contre l’interpellation de l’opposant. Depuis ces évènements qui ont ému et choqué une partie de l’opinion, l’heure est à l’accalmie.
Des scènes de violences ont été enregistrées dans la capitale, mais aussi dans plusieurs autres villes du Sénégal. Les jeunes militants pour la plupart scandaient le slogan « Libérez Sonko ». L’opposant est libre depuis. Et durant les manifestations, des affrontements ont eu lieu entre militants et forces de sécurité et forces de l’ordre. Quelques magasins ont aussi été pillés dans certains quartiers à Dakar. Les super-marchés visés, la plupart, appartenaient à des marques françaises. Et même les stations essence, étaient souvent françaises aussi.
Pour disperser et dissuader les manifestants, policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes sans arriver à décourager les militants qui ont brûlé des pneus et barricadés des routes.
La ville de Dakar ressemblait à une ville morte et son ciel par endroit envahi par la fumée des pneus que les jeunes brûlaient. En ce temps d’accalmie, certains mouvements féministes qui soutiennent Adji Sarr, la jeune femme employée d’un salon de beauté qui accuse Ousmane Sonko de viols, estiment que la voix de la victime doit aussi entendue et son point de vue pris en compte.
Dakar Jacques Matand’