La compagnie d’aviation, Air France, décide de suspendre toutes ses liaisons avec le Mali jusqu’à nouvel ordre. C’est ce qu’a indiqué la direction d’Air France mercredi 12 janvier. D’après la compagnie française, c’est en application des décisions des autorités françaises. Une décision que regrette les autorités ainsi que la diaspora malienne.
Dembelé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures, qualifie cette décision de « brusque, prise sans consultation et sans justification ». Elle déplore aussi « les désagréments causés aux usagers du transport aérien ».
Paris décide d’appuyer les sanctions de la Cédéao contre la junte malienne. Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, a annoncé que sous l’impulsion française, l’Union européenne (Ue) devrait également sanctionner le Mali, et appuyer les sanctions de la Cedeao. « Nous allons proposer de soutenir les décisions africaines, de les reprendre pour une partie d’entre elles », a-t-il dit.
Depuis dimanche 9 janvier, dernier les dirigeants de la Cédéao ont durci des sanctions imposées à la junte malienne pour non-respect de la période de transition. Il s’agit notamment, du gel des avoirs maliens, de la suspension des transactions avec Bamako. Mais aussi de la fermeture des frontières avec le Mali. Face à ces sanctions, la junte au pouvoir a appelé les Maliens à manifester vendredi 14 janvier. Elle a aussi fait part de son ouverture pour le dialogue.
Dinho Kazadi