Le déficit en énergie pose de plus en plus problème à l’industrie en général et à l’industrie minière en particulier. La DRC Mining Week 2024 étant une voie par excellence, qui offre aux industriels un espace propice pour donner des solutions concrètes aux problèmes rencontrés à court, à moyen et à long terme, a donné la parole dans le cadre du panel »les investissements dans le secteur de l’Énergie. Renforcer les infrastructures énergétiques ”. Des brillants orateurs dont M. Hugo Sinza, Directeur des relations extérieures de Tenke Fungurume Mining, TFM en sigle ont proposé des solutions concrètes aux dits problèmes.
Selon Hugo Sinza : « Il faut quitter le discours pour des actions concrètes. Par exemple encourager les initiatives de développeurs de l’énergie privés.» a-t-il indiqué.
En lieu et place de multiplier des discours sans trouver des solutions, Hugo Sinza, tout en présentant clairement l’épine qui ronge l’arbre, propose des solutions.
«Je suggère que les fonds dormants comme ceux logés à la Caisse Nationale de Securité Sociale (CNSS), fonds miniers, soient utilisés pour financer les différents projets de l’énergie» a-t-il expliqué.
Profitant de l’occasion, le Directeur des relations extérieures de TFM a ainsi interpellé le Gouvernement de la République sur le danger qui guette le pays car, les mines ont une durée de vie très limitée et toutes ces entreprises ont besoin de l’énergie à leur disposition afin de fonctionner.
Par ailleurs, aux côtés des problèmes énergétiques, Me Sinza a abordé, dans un autre panel la question de droit minier, réglementation et gestion des impôts dans le secteur minier et également, la question sur la protection de l’environnement.
Abordant la problématique de l’environnement, Hugo Sinza a condamné certaines informations erronées qui ont pour but de discréditer les entreprises minières et les opposer aux communautés locales. A ce sujet, soulignons que TFM vient d’obtenir officiellement la certification Copper Mark qui vise à démontrer et à améliorer la contribution de l’industrie au développement durable au fil du temps en évaluant les performances des mines et des raffineurs de cuivre par rapport à des critères de production responsable et en vérifiant les performances par le biais du processus d’assurance de la Copper Mark.
Grâce à la marque du cuivre, les investisseurs dans la production de cuivre et les consommateurs de cuivre seront en mesure de prendre des décisions éclairées sur le cuivre produit de manière responsable dans leurs chaînes d’approvisionnement, de reconnaître et de démontrer leur soutien aux fournisseurs engagés, et de contribuer positivement au développement durable.
Avant de clore son intervention, Maître Sinza a évoqué la question sur les études d’impact environnemental.
Ici, il a rappelé que tout se fait sur base des consultations avec les bénéficiaires et c’est approuvé par la Division de protection de l’environnement du ministère de mine et de l’environnement.
« Nous sommes d’accord que nous devons maintenir la surveillance environnementale qui engage la responsabilité de tous : sociétés minières, communautés locales, société civile, l’état congolais. Et ce n’est que de cette façon que les choses vont bien évoluer», a-t-il conclu
Annie Ngomamvula