Dimanche 22 janvier, l’ordre des avocats égyptiens a mis fin à sa grève, entamée trois jours plus tôt pour dénoncer l’emprisonnement de six confrères pour une rixe avec des greffiers au début du mois.
« Il a été décidé d’annuler la grève », a indiqué l’ordre dans un communiqué.
Une cour d’appel a néanmoins ordonné dimanche la libération des six avocats et fixé leur verdict au 5 février, ce qui a suscité la levée de la grève.
Les avocats grévistes estimaient qu’il existait une « intention claire de garder leurs confrères en détention préventive sans justification réelle », dénonçant une « précipitation pour leur faire procès sans prendre le temps de mener une réelle enquête ».
En décembre, des milliers d’avocats égyptiens ont manifesté devant le siège de leur syndicat dans le centre du Caire, fait exceptionnel dans un pays où les manifestations publiques sont interdites, pour protester contre un nouveau système de facturation électronique introduit par le ministère des Finances.
La Rédaction