Human Rights Watch a, dans un communiqué publié 7 août, révélé qu’une quinzaine personnes, militants hostiles au pouvoir, auraient été tuées par la police depuis janvier.
Cette organisation rapporte que « la police et les services de sécurité de l’état et de renseignements ont été impliqués dans les meurtres extra-judiciaire ». Selon le communiqué, les forces de sécurité du pays sont également accusées d’avoir procédé à des centaines d’arrestations et détentions arbitraires.
Elle appelle les autorités angolaises à une enquête rapidement sur ces accusations d’exactions. « Les autorités angolaises devraient agir urgemment pour mettre fin aux pratiques et politiques de la police et s’assurer que les victimes et leurs familles obtiennent justice », a indiqué HRW.
Mais le Mouvement populaire de libération de l’Angola (Mpla), parti au pouvoir, a rejeté ces accusations. « Nous trouvons quand même étrange que ceux qui intiment à la nécessité d’enquête formulent déjà des conclusions et des jugements », a réagi Rui Falcao, porte-parole du Mpla. D’après lui, les enquêtes sont déjà en cours.
Selon l’ONG, le principal mouvement d’opposition, l’Unita, a déclaré avoir recensé plus de 130 cas de personnes tuées par les services de sécurité durant des manifestations depuis 2017.
Raymond Nsimba