Mercredi 19 juillet, l’ONG Human Rights Watch a, dans un rapport, des abus grave qui ont commis les forces de sécurité tunisiennes contre des migrants africains.
Pour cette organisation, les migrants africains sont victimes ces derniers mois des abus grave caractérisés par plusieurs formes. « Ces abus documentent des passages à tabac, des arrestations et détentions arbitraires, des expulsions collectives, des actions dangereuses en mer, des évictions forcées, le vol d’argent et effets personnels », détaille HRW dans son rapport.
Elle précise avoir recueilli plus de vingt témoignages de victimes de violations des droits humains aux mains des autorités tunisiennes. Parmi les personnes interviewées, neuf sont reparties dans leurs pays à bord de vols de rapatriement en mars. Huit sont encore en Tunisie.
Sept autres font partie d’un groupe de 1 200 Africains noirs expulsés et transférés de force par les forces de sécurité tunisiennes aux frontières avec la Libye et l’Algérie en début juillet, poursuit l’ONG.
Les personnes interrogées assurent avoir subi des violences dans des postes de police où certains ont subi des électrochocs. D’autres ont dénoncé des arrestations et détentions arbitraires basées sur leur couleur de peau. Plusieurs autres se plaignent d’abus lors d’opérations d’interceptions et de sauvetages près de Sfax, ville tunisienne, disant avoir été frappés, volés, laissés à la dérive sans moteur et insultés, affirme HRW.
Le 3 juillet dernier, des centaines de migrants africains ont été chassés de la ville de Sfax à la suite des affrontements avec la population locale ayant coûté la vie à un Tunisien âgé de 41 ans. Certains ont été transférés vers des zones inhospitalières près de la Libye, à l’est et l’Algérie, à l’ouest.
Josaphat Mayi