Mercredi 17 juillet, la Maison-Blanche a prolongé de quinze jours la trêve humanitaire dans l’Est de la RDC dans le cadre des efforts visant à mettre fin au conflit entre les troupes gouvernementales et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, explique que Washington s’engage à travailler avec les gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Angola pour utiliser cette prolongation de la trêve, pour définir une série de mesures visant à parvenir à une cessation durable des hostilités.
Dans l’est de la RDC, l’armée congolaise est aux prises avec les rebelles du M23. Depuis la résurgence de cette rébellion, les relations entre Kinshasa et Kigali se sont considérablement dégradées. Les autorités congolaises accusent le Rwanda de soutenir ce mouvement.
Ce que Kigali a toujours nié. Pourtant, les experts de Nations unies l’ont attesté dans un récent rapport. Le Rwanda accuse Kinshasa de financer et de combattre aux côtés de rebelles rwandais FDLR.
Depuis plus de deux décennies, la partie orientale de la RDC est rongée par l’insécurité provoquée par l’activisme de groupes armés locaux et étrangers. Actuellement, les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, dans le Nord-Kivu, sont occupés par les rebelles du M23.
Josaphat Mayi