Des représentants du gouvernement fédéral éthiopien et des autorités régionales du Tigré se sont réunis à Addis-Abeba pour discuter des retards dans la mise en œuvre de l’accord de paix.
Les discussions ont été initiées en raison des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’accord, provoquant des tensions entre les deux parties. L’Union africaine joue le rôle de médiateurs et entend aider les deux camps à trouver une solution aux problèmes en suspens.
Ces pourparlers à Addis-Abeba marquent une étape importante dans la recherche d’une solution durable pour instaurer la paix et la stabilité dans la région du Tigré en Éthiopie.
Signé à Pretoria en Afrique du Sud, cet accord de paix vise à ramener la stabilité dans la région après le conflit entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et le gouvernement fédéral.
Il aborde des questions cruciales telles que le partage du pouvoir, l’autonomie régionale et le contrôle des ressources pour résoudre les causes profondes du conflit. Pour Getachew Reda, président par intérim de l’administration du Tigré, aucune autre réunion bilatérale n’aura lieu avec le gouvernement fédéral tant que toutes les questions en suspens ne seront pas résolues.
Ben Tshokuta