Des camps de réfugiés sont ciblés par les attaques de rebelles tigréens. Mais aussi de troupes érythréennes dans le Tigré, région située au nord de l’Éthiopie. C’est ce qu’ont rapporté les organisations humanitaires ce vendredi 23 juillet. Ces organisations affirment que «les camps de réfugiés ont été attaqués par les rebelles tigréens et troupes érythréens». Plusieurs «personnes ont été tuées et leurs biens volés».
«Les forces du Tigré ont enlevé plus d’une douzaine de réfugiés et fait des descentes dans des dizaines de maisons. Il y a beaucoup de braquages quotidiens», a déclaré un habitant à Associated Press.
Dans un communiqué publié jeudi 22 juillet, l’agence éthiopienne de réfugiés a qualifié ces attaques à «une prise d’otages». Avant le conflit au Tigré, près de 50.000 réfugiés érythréens avaient fui le gouvernement de leur pays pour «la politique de service militaire indéfini».
Des troupes de l’Érythrée ont été envoyé au-delà de la frontière pour soutenir les soldats éthiopiens. Ces derniers sont accusés d’avoir détruit un camp de réfugiés et procédé aux enlèvements, selon les Nations unies.
Ali Maliki