Après le retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 à la Guinée, la Caf a lancé un appel à candidature. Si l’Algérie se porte candidat, le Maroc l’envisage aussi.
Si à Conakry, la décision de la Caf frustre, des pays se positionner pour l’organisation de la Can 2025. Samedi 1er octobre à Alger, Abderrazak Sebgag, ministre algérien, a, lors de la cérémonie du tirage au sort du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévu en Algérie en 2023, affirmé que son pays est candidat.
« Nous allons prouver que l’Algérie est capable de le faire. La délégation d’inspection de la CAF s’est montrée satisfaite des installations sportives en vue du CHAN 2022 que l’Algérie va abriter en janvier prochain. On défendra notre dossier de candidature jusqu’au bout », a dit M. Sebgag.
Pour le CHAN, l’Algérie utilise cinq stades, dont les nouveaux stades de Baraki à Alger (40. 000 places) et le stade olympique d’Oran (4 000 places). Le pays, qui n’a plus organisé cette compétition depuis 1990, dispos aussi des stades du 8 mai de Sétif, Ahmed Zabana d’Oran (4.000 places) ainsi que d’autres stades à rénover.
Mais le Maroc, qui dispose des stades modernes, est un candidat sérieux sur cette liste. Ce qui semble attiser la tension entre les deux pays, dont les rapports sont orageux depuis quelques temps. Le CHAN et la Can féminine. Le Maroc a accueilli quelques compétitions phares du continent ces dernières années. Entre les enceintes de Casablanca (67 000 places), Rabat (65 000), Marrakech (45 000 places), Fès (45 000), Tanger (45 000) ou encore Agadir (45 000), le Maroc dispose des stades modernes. Le pays attend organiser cette compétition qu’elle n’a plus abritée depuis 1988.
L’Afrique du Sud (organisateur en 1996 et 2013) et le Nigeria (co-organisateur en 2000, avec le Ghana) seraient aussi des possibles candidats. L’Afrique du Sud, en raison de son expérience du mondial 2010, est déjà en mesure d’organiser une CAN à 24 équipes. Le Nigeria, avec pas moins de huit stades aux capacités de 30 000 places ou plus, peut aussi se positionner comme organisateur.
Qui pour remplacer la Guinée malgré des délais courts ? Patrice Motsepe, président de la Caf, est clair. « La course à la candidature est ouverte à tous. Chaque pays part du pied d’égalité à condition de remplir les exigences de la CAF », a-t-il dit le week-end lors d’une conférence de presse.
François Kitoko