Début mai, le bureau exécutif de la Fédération congolaise de handball (Fécohand) a déposé une démission collective au ministère des Sports et de l’éducation physique. La démission intervient après l’annulation des résultats de la dernière élection de décembre dernier.
La Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS) a annulé le 13 avril dernier l’élection du nouveau bureau. Une situation inconfortable pour le Congo Brazzaville à un mois de la phase finale de la CAN féminine de handball à laquelle le pays est qualifié.
« Les joueuses sont rentrées chacune dans sa famille respective et tout reste donc à l’arrêt au niveau de la préparation de l’équipe », a confié Ghislaine Kinouani, l’attaché média du bureau exécutif déchu.
A quelques semaines de la phase finale de la CAN féminine qui se disputera du 8 au 18 juin au Cameroun, le Congo se trouve dos au mur. Il faut rapidement trouver une solution. Soit mettre en place un nouveau bureau exécutif ou remettre la fédération au comité exécutif qui était en place avant l’élection annulée de décembre 2020.
« C’est une situation très inconfortable. Le ministère des Sports a deux solutions : organiser dans l’immédiat une assemblée générale élective pour doter le pays d’une nouvelle équipe dirigeante. Mais avec le manque d’argent et vu le peu de temps qui reste, j’opterais pour le retour du bureau exécutif sortant. C’est-à-dire, celui de Jean Claude Ibovi afin d’aller à la CAN et revenir après mettre la nouvelle fédération en place », a expliqué Casimir Moncher Molongo, ancien sélectionneur des Diables Rouges dames du Congo.
Depuis la démission du bureau et l’arrêt de la préparation, tout est au point mort. Selon une source proche du ministère des sports, « on attendrait la nomination du prochain gouvernement, dont le futur ministre des sports est attendu par les handballeurs ».
Achille Tshitoko