Le gouvernement de la RDC a signé un protocole d’accord avec la Confédération Africaine de Handball (CAHB) pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Handball seniors dames en novembre prochain à Kinshasa.
« C’est vrai, il y a la dimension administrative qui a déjà indiqué que l’événement est attribué à la RDC. Là, je suis en visite officielle pour procéder à la signature du protocole d’accord qui reste pour chacun de nous l’acte officiel de lancement, de préparatif pour cet événement. Merci pour les autorités du pays qui continuent à manifester leur soutien à ce sport », a déclaré Mansourou Arémou, président de la CAHB.
Représentée par Claude-François Kabulo, ministre congolais des Sports, et Amos Mbayo Kitenge, président de la Fédération de Handball du Congo (FEHAND), lors de cette cérémonie, la RDC est sur la bonne voie pour organiser ce grand rendez-vous de cette discipline.
Pour M. Arémou, tous ses éléments réunis permettent de confirmer que le RDC est sur la bonne voie pour préparer un environnement adéquat pour accueillir les jeunesses africaines et à offrir les bons spectacles au public.
« Je crois que nous ferons en sorte que nos attentes respectives soient comblées et réussies avec brio cet événement car ce sera la première CAN pour la RDC après les jeux de la francophonie », a-t-il ajouté.
En fait, la CAHB a attribué l’organisation de la CAN dames 2024 à la RDC après avoir été convaincue sur la capacité du pays à abriter ce tournoi.
Après la signature de ce protocole d’accord, la RDC s’approche à la concrétisation de son rêve d’accueillir sa toute première compétition continentale de cette envergure. C’est après l’organisation des jeux de la Francophonie en juillet et août de l’année dernière. Une grande satisfaction pour le président de la FEHAND.
« Je pense que le premier acte qui devrait être posé, c’était d’abord la signature de ce protocole d’accord. Nous allons passer au deuxième acte, celui de mettre en place un comité d’organisation qui va travailler en parfaite harmonie avec la CAHB. Je pense que dans les jours qui suivent, on va devoir décoller. Huit mois, c’est amplement suffisant parce que ce qui était plus important sont les infrastructures », a dit Amos Mbayo Kitenge, président de la Fehand devant la presse.
Josaphat Mayi