Vendredi 03 février, les proches de l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta ont accusé le gouvernement de franchir la ligne après la décision de ce dernier de réduire les services de sécurité du chef de l’Etat à la retraite.
Mais Japhet Koome, inspecteur général de la police kényane, qualifie le rappel de réorganisation normale du personnel de sécurité de l’ancien président.
Jeremiah Kioni, secrétaire général du parti d’Uhuru Kenyatta, remet en question cette réduction des effectifs des agents de sécurité, qu’il qualifie de dépassement.
« C’est une pure vendetta personnelle. La présidence devrait être un bureau qui rassemble les gens et non les diviser… Le calendrier et l’ordre de leurs activités, y compris la réduction de la sécurité d’Uhuru, nous disent que nous traversons une période difficile. En tant qu’opposition, nous dirons non. Le retrait de la sécurité est un excès », a déclaré M. Kioni.
Les officiers d’élite attachés à M. Kenyatta ont été réduits à 25, tandis que l’ancienne Première Dame compte désormais cinq agents de sécurité.
Cette réduction intervient à un moment où les alliés du président Ruto ont accusé la famille de l’ancien président d’évasion fiscale et d’être à l’origine des rassemblements politiques du parti d’opposition.
Selon la loi présidentielle sur les prestations de retraite, un président à la retraite a droit à des gardes pour les unités personnelles et d’escorte, ainsi qu’à une « sécurité adéquate » dans les résidences rurales et urbaines.
Ali Maliki