Jeudi 16 juin, la Banque mondiale a approuvé un prêt de 500 millions Usd visant à améliorer la protection contre les risques sanitaires, les pertes de capital humain et les risques liés au changement climatique.
La pandémie de Covid-19 et la sécheresse de deux ont poussé l’économie marocaine dans une profonde récession en 2020 et ont entraîné une augmentation de la pauvreté.
« Les Marocains ont fait face à de nombreux chocs ces dernières années, notamment une pandémie mondiale, le changement climatique, l’inflation et la sécheresse. Ce programme soutiendra le Maroc dans l’universalisation de l’assurance maladie et le déploiement d’un programme vital d’allocations familiales. Mais aussi une meilleure protection de la population contre les risques, y compris ceux causés par le changement climatique », a déclaré Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale au Maghreb.
Le programme s’articule autour de trois axes. Le premier vise à contribuer à la protection des Marocains, en particulier des populations vulnérables au climat, contre les risques sanitaires. Le deuxième va soutenir également l’harmonisation de tous les régimes de protection sociale axés sur les enfants et le troisième va appuyer le gouvernement marocain dans le renforcement du cadre institutionnel et de coordination de la gestion des risques liés aux catastrophes et au climat.
« Le pays continuera à faire face à des chocs induits par le climat comme les sécheresses, les inondations et les vagues de chaleur, qui présentent un risque particulier pour les femmes, les jeunes et les populations rurales. Ce nouveau financement contribuera à accroître la résilience climatique du Maroc », a dit Javier Diaz Cassou, économiste principal à la Banque mondiale et co-chef d’équipe.
Le Maroc se remet progressivement de cette crise et un taux de croissance solide a été enregistré en 2021. Cependant, un début de saison agricole inhabituellement sec et l’impact de la guerre en Ukraine sur les prix ont exercé une pression supplémentaire sur les pauvres et les vulnérables.
Ali Maliki