Mercredi 24 mai, la Namibie a confirmé un cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) à l’hôpital public de Windhoek, la capitale. Selon le communiqué du ministère de la Santé et des Services sociaux, ce cas a été détecté le 21 mai.
La victime est décédée. Ce patient a demandé des soins dans un établissement privé de Gobabis (est), avant d’être transféré dans un hôpital privé le jour suivant, rapporte les médias locaux.
L’aggravation de son état de santé a conduit à son transfert vers un hôpital public le 18 mai, où un prélèvement de sang a été effectué. Il est mort le même jour, mais la maladie a été confirmée le 21 mai, selon le ministère.
Au moins vingt-sept contacts, dont vingt-quatre personnels de santé, ainsi qu’un collègue et deux contacts familiaux du défunt sont suivis de près pour détecter tout signe ou symptôme de la maladie, poursuit ce communiqué.
La Namibie a déjà connu des épidémies de FHCC entre 2017 et 2020, entraînant un total de six cas confirmés et trois décès. Pour gérer efficacement la situation actuelle, une équipe spéciale d’urgence sanitaire a été activée pour superviser la réponse et coordonner les efforts visant à prévenir toute nouvelle transmission du virus, a assuré le ministère.
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une maladie très répandue causée par un virus de la famille des Bunyaviridae transmis par les tiques. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle peut être transmise à l’homme par contact étroit avec du sang ou des fluides corporels infectés. Le taux de mortalité du virus est compris entre 10% et 40%.
Le ministère de la Santé a exhorté le public à rester calme et vigilant et à prendre les précautions nécessaires pour éviter les piqûres de tique, comme le port de vêtements de protection et l’utilisation de répulsifs anti-insectes.
Joe Kashama