La lutte contre la fraude et l’assainissement du secteur minier qui fait perdre de l’argent à l’Etat congolais. Mais aussi la suspension de l’octroi des permis de recherche de carrières minières. C’est ce qu’a recommandé le gouvernement congolais vendredi 19 novembre. Félix Tshisekedi, président congolais a demandé à l’Inspection générale des finances (Igf) de se pencher sur le contrôle dans le secteur minier dans son ensemble.
« Le déclenchement de la procédure de retrait des droits miniers et d’autorisation d’exploitation de carrières permanentes à la suite de manquements des obligations administratives et sociales contenues dans l’article 286 du Code minier. Mais aussi la poursuite de l’identification des périmètres de recherches où s’effectuent les activités minières non conformes », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
Il indique que le ministère congolais des Mines est appelé à accélérer le processus de recrutement du consultant chargé de réaliser l’audit technique de la carte cadastrale du cadastre minier sur les dix dernières années. « L’évaluation de la régularité du processus de renouvellement de certains droits d’exploitation dont les informations sur les soupçons de corruption et le manque à gagner pour l’Etat lui sont parvenues », a-t-il ajouté.
En 2018, Joseph Kabila, ex-président congolais, a promulgué le nouveau Code minier qui impose une meilleure transparence et la bonne gouvernance du secteur du cobalt, ainsi que sur la prise en compte de la responsabilité sociale et environnementale (Rse). Cette dernière lutte contre le travail des enfants, la responsabilité de respecter les droits de l’homme et l’élimination de toutes les formes de discriminations.
Dinho Kazadi