L’Algérie s’apprête à remplacer le français par l’anglais comme une langue d’enseignement universitaire dès la rentrée académique 2023-2024, a indiqué le ministère algérien de l’Enseignement supérieur.
La langue anglaise devra prendre une place de choix dans l’enseignement des programmes dispensés dans d’autres filières, notamment techniques et médicales.
Dans une note adressée aux chefs des établissements universitaires, le ministère d’enseignement supérieur a donné l’instruction à chaque équipe, dont la présidence est confiée à un membre du corps pédagogique, désigné ou élu, doit être composée d’enseignants de différents grades, dont des maîtres de conférences et assistants chargés de travaux pratiques (TP) et travaux dirigés (TD).
« Il revient à la commission nationale chargée du suivi et de l’évaluation du programme de formation des enseignants et des étudiants du 3ᵉ cycle en langue anglaise. Elle effectuera, durant ce mois de juillet, des visites aux établissements universitaires », a annoncé Kamel Beddari.
Cette option a été déjà évoquée par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui avait affirmé sa préférence pour la langue anglaise qui est celle des sciences.
En novembre dernier, le ministre algérien a appelé, via un communiqué, annonçant la création de la plateforme numérique de télé-enseignement de l’anglais, au recensement des enseignants concernés par cet apprentissage.
Raymond Nsimba