En adoptant le projet de loi sur la révision du Code minier lors de la réunion du Conseil de ministres mercredi 20 mars, le gouvernement burkinabè entend augmenter sa participation dans les mines d’or.
Ce texte, qui doit présenter au Parlement pour un vote, prévoit de faire passer, notamment, la participation minimum de l’Etat dans les mines industrielles de 10 à 15%. Il devrait aussi entériner la création d’une réserve nationale d’or à laquelle les compagnies minières, mais aussi la transformation du Fonds minier de développement local en Fonds minier de développement.
Le gouvernement indique que l’objectif est de « mieux encadrer le secteur minier et générer davantage de recettes au profit de l’Etat ». Sans doute, les autorités veulent accroitre les revenus miniers après la baisse de la production d’or en 2022 et la fermeture de la plus grande mine de zinc au Burkina Faso.
L’année dernière, le gouvernement a lancé les travaux de construction de la première raffinerie d’or et a inauguré usine de résidus miniers ainsi qu’un centre de traitement du minerai d’or au profit des mineurs artisanaux.
Au Burkina Faso, le secteur minier représente 14% du produit intérieur brut (PIB) et 79% des exportations, selon les données publiées par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives en 2021.
La Rédaction