Redéfinir la nouvelle configuration de la force conjointe du G5 Sahel, suite au retrait du Mali. C’est l’objectif fixé lors de la réunion des chefs d’Etat-major des pays membres du G5 tenue à Niamey, capitale nigérienne mercredi 21 septembre.
D’après le général Salifou Mody, chef d’Etat-major des forces armées nigériennes (FAN), il y avait effectivement urgence de se concerter et se réarticuler afin de continuer les efforts communs de lutte contre les menaces transfrontalières de notre espace commun.
En février dernier, la junte malienne s’est retiré de toutes les instances du G5 Sahel y compris la force conjointe pour protester, entre autres, contre ce qu’elle a qualifié de « l’opposition » de certains Etats membres à sa présidence du G5 Sahel. Bamako a dénoncé les « manœuvres d’un Etat extra-régional qui vise à l’isoler. Alors que le Mali devrait prendre la présidence tournante de cet organe après le Tchad.
De ce fait, les quatre Etats vont valider une proposition du nouveau format faite par les experts de leurs pays « avec leurs avantages, leurs inconvénients et des risques éventuels », indique un responsable de cette organisation.
Le G5 Sahel a été créé en février 2015. C’est un cadre institutionnel qui regroupe cinq pays du Sahel (Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad) confrontés à des défis communs de développement et de sécurité.
Joe Kashama