Vendredi 25 novembre, le Mali et la Chine ont signé un protocole d’accord pour l’installation de deux unités de filature. Selon Bamako, ces deux unités vont créer près de 5.000 emplois dans le pays.
« La première unité sera installée à Koutiala avec une capacité de 20.000 tonnes de coton fibre à transformer en filet, tandis que la deuxième unité sera mise en place à Bamako avec une capacité de 25.000 tonnes par an. Ce qui fait environ 45.000 tonnes de coton fibre », a précisé Nango Dembele, directeur général de la compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) dans un communiqué.
D’après la CMDT, cela devrait amener le taux de transformation du coton de 2% présentement à près de 10%.
« Le niveau filature capte environ 30% de la valeur ajoutée de l’ensemble de la chaîne de valeur coton. Ce que nous perdons sur la vente de la fibre, à la filature, on le récupère en termes de plus-value en termes de marge bénéficiaire », a souligné M. Dembele. Il indique que ce projet d’usines de filature est une bonne proposition technique pour la filière coton du Mali.
Le Mali est le premier producteur de coton en Afrique avec un record de production de plus de 760000 tonnes au titre de la campagne 2021-2022.
Raymond Nsimba