Le Nigeria a recensé six nouveaux cas de variole du singe et que soixante-six cas suspects ont été signalés. C’est ce qu’a rapporté le centre nigérian de contrôle des maladies (Ncdc) dimanche 29 mai. Selon l’agence, le pays a enregistré vingt et un cas ont été confirmés depuis le début de l’année.
« Parmi les 21 cas signalés en 2022 jusqu’à présent, il n’y a eu aucune preuve d’une transmission nouvelle ou inhabituelle du virus, ni de changements dans sa manifestation clinique documentés », a indiqué le Ncdc.
L’agence de contrôle des maladies souligne que le risque d’exposition du Nigeria au virus de la variole du singe a été relativement élevé sur la base d’une récente évaluation qu’il avait menée. Mais que l’impact sur la santé a été relativement faible.
« La situation actuelle dans le pays et dans le monde n’a montré aucune menace significative pour la vie ou la communauté pouvant entraîner une maladie grave ou un taux de létalité élevé », a ajouté le communiqué.
Le gouvernement nigérian exhorte le public à être conscient du risque et à informer un médecin s’il présente des symptômes de la maladie.
Il n’existe pas de traitement spécifique, mais la vaccination contre la variole du singe s’est avérée efficace à environ 85%. La maladie a été détectée pour la première fois en RDC en 1970 et est considérée comme endémique dans une douzaine de pays africains.
Son apparition dans des pays non endémiques a inquiété les experts, bien que les cas signalés jusqu’à présent aient été pour la plupart bénins.
La Rédaction