Ce jeudi 8 février, la Cour constitutionnelle a rejeté les recours de soixante-trois candidats députés, dont les suffrages ont été annulés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Siégeant en matière de contentieux pour le scrutin législatif national, cette juridiction a déclaré trente-cinq requêtes irrecevables, alors que d’autres recevables, mais non fondées. Quatre candidats, qui avaient saisi la Haute Cour, ont abandonné leur démarche.
Avant de saisir la Cour, des candidats invalidés avaient saisi le Conseil d’Etat. Mais, cette juridiction s’était déclarée incompétente pour statuer sur cette affaire.
Le vendredi 5 janvier dernier, la Céni a invalidé quatre-vingt-deux candidats députés pour fraude, incitation à la violence et détention illégale de machines à voter. Cette décision a fait grand bruit et a déchaîné des passions sur les réseaux sociaux.
Trois ministres et trois gouverneurs figurent parmi les candidats sanctionnés, mais aussi des cadres de l’Union sacrée, coalition au pouvoir, dont Nzingi Pululu, porteur de la loi « de père et de mère », initiée par Noël Tshiani, à l’Assemblée nationale.
La Rédaction