Dimanche 9 avril, l’écrivain Christian Gombo Tomokwabini, coordonnateur de l’Ong Lire est l’Aliment pour l’Esprit Humain (Laesh), a présenté son nouveau livre dénommé Carnets de Christian Gombo en collaboration avec Sahutiafrica, site d’information panafricain, à Kinshasa, capitale congolaise.
Politique, santé, économie, sécurité, justice, culture… Avec son style satirique, l’auteur peint la réalité congolaise avec humour dans ses chroniques. Pour Jacques Matand, éditeur du site Sahutiafrica, l’écrivain navigue entre plusieurs genres à la quête du rire sérieux dans la lecture de ce qui ne sont pas des tribunes encore moins des éditoriaux.
Le livre Carnet de Christian Gombo est une fiction, où Christian Gombo s’oppose à Gombo Tomokwabini. Que retenir d’un tel dialogue ? D’après lui, ce dialogue est la base d’une énigme. En fait, il s’agit d’un dialogue entre un aliéné et un panafricaniste.
« Christian Gombo est considéré comme un évolué (à l’époque de la colonisation, les évolués sont ceux voulaient vivre comme de Blancs). Gombo Tomokwabini, lui, est un panafricaniste. Je me suis inspiré de l’expérience de la zaïrianisation instaurée par le président Mobutu avec le recourt à l’authenticité. Naturellement Joseph Désiré Mobutu va changer pour laisser place à Mobutu Sese Seko Wa Zabanga », explique l’écrivain devant un parterre d’écrivains, journalistes et amoureux de la littérature.
Pourtant, l’écrivain peint un tableau sombre. Il se convainc que « cette philosophie devrait construire la RDC en tant que nation ».
« Mais nous avons échoué parce qu’aujourd’hui, nous subissons de plein-fouet certaines mauvaises influences. En tant qu’Africain, on m’a dit que mon nom et post sont les éléments importants dans mon identité. Mais aujourd’hui, nous sommes tous prompts à mettre en avant le prénom », déplore l’écrivain Christian Gombo.
Ce livre rend sans doute hommage aux Carnets de Christian Gombo.
Trésor Mutombo