L’Ouganda a été autorisé à construire une installation nucléaire pour la production d’électricité. C’est ce qu’a rapporté l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un communiqué publié lundi 09 mai. Kampala s’intéresse à l’énergie nucléaire pour l’électricité et non pour non des armes nucléaires.
« Dans la première phase, nous avons conclu que l’Ouganda est prêt pour l’usine. Nous sommes prêts pour tout le soutien par la formation afin que le projet devienne réalité », a déclaré Aline Des Cloizeaux, directrice de l’AIEA chargée de l’énergie nucléaire pour l’Afrique. Elle souligne que l’agence aide et permet aux pays membres d’avoir une usine sûre et sécurisée.
L’approche se compose de trois phases : la première phase consiste à comprendre les engagements et les obligations. Mais aussi les besoins en ressources avant de se lancer dans un projet électronucléaire. La deuxième phase sert à la construction d’institutions nucléaires spécialisées et des travaux préparatoires à la construction. La troisième va être consacrée à la gestion de la construction ainsi qu’à la préparation de la mise en service et de l’exploitation.
« L’Ouganda a adopté l’approche par étapes de l’AIEA pour le développement de l’infrastructure nationale pour l’énergie nucléaire. Un site de centrale nucléaire a déjà été identifié, dont l’acquisition d’un terrain pour accueillir la centrale nucléaire de 2 000 MW », a dit Sidronius Opolot Okasai, ministre ougandais de l’Energie.
L’Ouganda a jusqu’à présent formé vingt-deux personnes au niveau de la maîtrise en sciences nucléaires. Et une école va être créée afin de former les cadres inférieurs dans le domaine de l’énergie atomique, selon le gouvernement ougandais.
Ali Maliki