Ce vendredi 4 juillet à Kinshasa, les rues ont été bloquées autour du stade des Martyrs, Limeté et jusque vers le pont Matete. C’était la matinée dédiée au semi-marathon.
Parmi les coureurs, Chris Musomo, un passionné mais pas coureur professionnel est sur le départ. « Ce qui importait plus pour moi, c’était répondre à la célébration de la culture et du sport. Il me fallait à un moment donné répondre à cette grande fête et surtout dans une discipline que j’aime pratiquer : courir », explique-t-il.
Il affirme que « le sport est une école de la vie. Il faut à un moment donné apprendre à reconnaître ses limites et ses potentialités et surtout à essayer de les exploiter au maximum possible », analyse ce passionné de la course à pied.
Au départ, il y avait près d’une centaine d’amateurs pour accompagner la dizaine de professionnels. A Kinshasa, « l’organisation était vraiment bien. Les routes étaient bien bloquées pour nous permettre de courir en toute sécurité. Et cela m’a permis de tester ma propre détermination, ma capacité à tenir et ma persévérance. En fait, la course de fond c’est avant une épreuve face à soi-même. Des défis personnels qu’on essaie de relever, croisé à une grande fête où culture et sport sont célébrées m’ont permis d’être aussi de la fête », poursuit Chris Musomo. Il est déjà entrain de préparer un marathon et la course de ce vendredi à Kinshasa entre en fait dans une espèce de répétition, préparation pour son prochain défi.
Pour lui, l’important est ce qu’il a appris de la détermination des coureurs professionnels et espère appliquer cela dans sa vie quotidienne pour relever certains défis.
Alors que les passionnés de la course frappaient le bitume, le fait de bloquer quelques routes a causé des gros embouteillages et rendu le transport et le déplacement difficile ce vendredi à Kinshasa.
AlimasiAlimasi Kambale