Mardi 27 juin, le Conseil national de transition (CNT) a adopté le projet du gouvernement, proposant la nouvelle constitution dans les locaux de l’Assemblée nationale à N’Djamena, capitale du Tchad.
Ce texte a été adopté par 96 % des conseillers de la transition, 174 députés ont voté pour, 3 abstentions, 4 contre et 16 membres n’ont pas pris part.
« Mais beaucoup restent à faire avant un référendum prévu pour novembre, il faut vulgariser le texte, le faire connaître jusque dans les villages les plus reculés », a déclaré Haroun Kabadi, président du CNT.
Ce projet de nouvelle constitution, censé instaurer un retour à l’ordre constitutionnel et mettre fin à la transition ayant suivi la mort d’idriss Deby, sera soumis à référendum dans les prochains mois.
A son arrivée au pouvoir en avril 2021, le général Mahamat Idriss Déby a promis d’organiser les élections pour le retour aux civils. Après un dialogue national inclusif boycotté par le parti Les Transformateurs de l’opposant Succès Masra et Wakit Tama, la durée de la transition a été prolongée à deux ans.
Raymond Nsimba