La Commission nationale des droits de l’homme (NRHC) va enquêter sur les accusations selon lesquelles l’armée nigériane aurait mené un programme secret d’avortement massif depuis 2013, a annoncé le général Lucky Irabor, chef d’état-major de l’armée du Nigeria vendredi 16 décembre.
Cette annonce est intervenue après que des associations de défense des droits des femmes ont demandé une enquête sur l’avortement forcé d’au moins 10 000 grossesses parmi les femmes et les filles secourues.
« Un tel acte, tel que rapporté par Reuters, ne reflète pas l’engagement professionnel de l’armée nigériane, pas seulement dans le nord-est, mais dans tout le pays où l’armée a une empreinte d’opération conforme aux diktats de la constitution », a commenté le général Lucky Irabor.
Il assure que l’enquête va se faire d’une manière très transparente et que la NRHC n’a rien à craindre. « Notre porte vous est ouverte si vous le souhaitez dans le cadre de toute enquête que vous souhaitez mener. Je vous assure également que si vous avez besoin d’inviter l’un de nos agents, il sera disponible pour que vous lui posiez également les questions que vous jugez appropriées à la lumière des allégations qui ont été faites », a-t-il ajouté.
De son côté, la Commission va annoncer bientôt de nouvelles étapes vers la constitution du groupe d’enquête sur le rapport de Reuters.
Ali Maliki