Au moins 150 personnes ont été tuées la semaine dernière dans l’ouest de l’Éthiopie. La Commission éthiopienne des droits humains (EHRC) l’a rapporté dans un communiqué jeudi 26 août. Cette institution gouvernementale attribue ces attaques à caractère ethnique à l’armée de libération Oromo (OLA). Mais l’OLA rejette ces accusations.
«Ces attaques ont eu lieu au lendemain d’un retrait des forces de sécurité du secteur de Gida-Kirimu. Ils ont ensuite déclenché des représailles en tuant plus de soixante personnes», a indiqué l’EHRC.
Des nombreux habitants ont fui vers la ville de Kirimu ainsi que dans la région voisine de l’Amhara. L’armée de libération Oromo compterait quelques milliers de membres du Front de libération de l’Oromo (OLF), dont les dirigeants sont revenus d’exil après l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed, premier ministre éthiopien, 2018, selon l’EHRC.
Joe Ntambwe