Au moins sept Kényans ont été secourus du Myanmar (Ex-Birmanie) et emmenés en Thaïlande avant leur rapatriement. C’est ce qu’a révélé le ministère kényan des Affaires étrangères dans un communiqué publié lundi 5 septembre. Selon le document, ils font partie des victimes de faux emplois dirigés par un cartel ayant des liens à Nairobi.
« Des Kényans sans méfiance sont dissuadés d’accepter de faux emplois dans l’enseignement, la vente et le service à la clientèle avant d’être littéralement vendus comme esclaves au Myanmar et au Laos pour travailler dans des usines qui commettent en réalité des cybercrimes, gèrent des maisons closes et facilitent les activités de trafic de drogue », a noté le communiqué.
Et que quatre autres personnes sont toujours détenues dans les usines chinoises où les victimes sont passées en contrebande à leur arrivée en Thaïlande, d’après le ministère.
« Ils nous ont enfermés dans une pièce pendant sept heures sans communication ni nourriture, après quoi ils nous ont demandé si nous voulions mourir ou continuer à travailler et nous avons bien sûr choisi de vivre », a confié une victime à un média local.
Elle indique que tous étaient soumis dans ces usines équivaut à de l’esclavage. « Ceux qui ne pouvaient pas travailler dans les cybercafés étaient soumis à la prostitution, car ils étaient perçus comme inutiles par les directeurs d’usine », a-t-elle ajouté.
La semaine dernière, le gouvernement kényan a secouru ses citoyens en danger dans plusieurs pays d’Asie du Sud, dont le Myanmar. Et que la plupart d’entre elles sont de jeunes femmes qui finissent par se livrer à des activités illégales, notamment être introduites clandestinement au Myanmar pour les emplois « sales ».
Ali Maliki