Au moins dix personnes ont été tuées, dont les militaires en majorité, et plusieurs autres blessées dans une attaque de djihadistes présumés à Gaskindé, dans le nord du Burkina Faso, selon un communiqué de l’armée burkinabé publié lundi 26 septembre.
C’est encore un bilan provisoire. D’après l’armée, un bilan complet sera établi dès que possible ». Mais une source sécuritaire citée par l’AFP confirme un bilan provisoire d’une « dizaine de morts parmi les éléments du détachement ».
Le communiqué de l’armée renseigne qu’un « convoi de ravitaillement des populations, escorté par une unité du 14e RIA (Régiment Inter-Armes) à destination de Djibo, a été la cible d’une attaque terroriste lundi, près de la localité de Gaskindé, située dans la province du Soum, région du Sahel ».
« On a enregistré aussi de nombreux blessés graves. Le décompte se poursuit toujours et des renforts ont été déployés dans la zone pour apporter une assistance aux victimes et sécuriser la zone », a rapporté la même source.
Des attaques terroristes sont récurrentes ces derniers temps au Burkina Faso. Dimanche, les sources sécuritaires ont indiqué qu’un convoi escorté par l’armée, parti la veille de Dori, chef-lieu de la région du Sahel, pour ravitailler la ville de Sebba, a été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé. Quatre personnes ont été blessées lors de cet incident.
Samedi encore, deux soldats et deux supplétifs civils de l’armée ont été tués lors d’une attaque « terroriste » contre une patrouille dans la province de la Tapoa, une région frontalière du Niger et du Bénin.
Depuis 2015, les attaques terroristes ensanglantent régulièrement le Burkina Faso. Comme le Mali et le Niger, ses voisins, le pays lutte contre les mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Ces attaques ont fait plusieurs milliers de victimes et occasionné le déplacement de près deux millions de personnes, selon les rapports officiels.
Dinho Kazadi