Cop, dans le langage des habitants de Kinshasa, capitale de la RDC, se comprend comme étant une coopération. Et là dedans, tout y passe. Les affaires propres et sales.
Et pour un monde plus vert, si pas seulement vert, une montagne de décideurs politiques, à côté de tant de passionnés du climat, pour dire et redire ce que tout le monde sait déjà. La RDC est un pays important dans les discussions sur le climat. Qui l’ignore? Maintenant, vous le savez.
Pendant ce temps, plusieurs nationalités à Glasgow se sont croisées, frottées, cognées, une pluie diluvienne de primes d’abord pour tous les heureux élus devenus « combattants » pour le changement climatique.
Encore et encore. Des budgets d’Etat ont grossi les portefeuilles de tant de privilégiés. Encore et encore. Des pays entiers ont cotisé pour voir arriver leur Chef sur place… Encore et encore… Les mêmes discours et pour quels bénéfices? On ne voit pas les retombées. Pourtant, on recommencera…
COP 21 de cop …
Une vraie coopération. Pour dépolluer, on organise une rencontre de plus polluante… carburant, kérosène, essence, et de tas d’autres liquides inutiles au monde vert brûlés pour donner des maux de tête à dame Nature… Alors qu’avec la pandémie, plus que jamais, on peut bien réduire les déplacements et tout faire à distance. Dame Nature qui depuis un bout de temps voit rouge, pète sur nous le dérèglement climatique qui nous dérègle tous…
Encore et encore. Les grands pollueurs n’auront que des bonnes intentions sans réelle volonté d’agir… Qui décide même à la COP 26: Personne ! Surtout pas ceux qui font la grande gueule… Une grande gueule pour des maigres réalisations.
Christian Gombo