Le gouvernement ougandais promet une prise en charge médicale gratuite de toutes les victimes de l’attentat à la bombe contre une église dans la cité de Kasindi-Lubiriha. L’annonce a été faite par l’armée ougandaise lundi 16 janvier.
Kampala souligne que toutes les victimes se feront soigner dans son pays. « Un hôpital est déjà rendu disponible par le gouvernement ougandais à Mpondwe pour accueillir les blessés », a fait savoir le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations conjointes FARDC-UPDF.
Dimanche 15 janvier, un attentat à la bombe contre une église pentecôtiste a fait état d’une dizaine de morts et plus d’une cinquantaine de blessés à Kasindi, ville frontière avec l’Ouganda et la province du Nord-Kivu. Et qu’un suspect d’origine kényane a été arrêté. Mais le groupe Etat islamique a revendiqué cette attaque.
Les ADF, rebelles d’origine ougandaise, sont actifs dans le nord du Nord-Kivu et au sud de l’Ituri, une province voisine de l’est congolais. Ils figurent parmi les plus meurtriers des quelque 120 groupes armés présents dans l’est de la RDC, dont beaucoup sont l’héritage des conflits régionaux qui ont éclaté au tournant du XXIe siècle.
Reagan Kimbale