La RDC exige des moyens d’investissements durables pour la protection de ses ressources forestières. Le montant de 500 millions Usd ne fait pas le poids en dépit des immenses potentialités environnementales que détient le pays qui aide le monde à atténuer le réchauffement climatique. C’est ce que préconise Eve Bazaiba, ministre congolais de l’Environnement jeudi 04 novembre. Elle appelle les pays pollueurs à s’engager dans des financements durables en faveur des forêts, tourbières et autres biodiversités de la RDC.
« Nous disons qu’avec les fonds CAFI et tous les autres fonds qui viennent, c’est une contribution appréciable. Mais, nous appelons les autres partenaires de mettre la main dans cette contribution par rapport aux fonds d’atténuation et d’adaptation pour que nous puissions lutter contre le réchauffement climatique », a dit Eve Bazaiba.
Elle affirme que la RDC devrait bénéficier de plus de financement que ce qui est donné, alors qu’elle se présente comme pays solution à la transition écologique. « Les 500 millions Usd ne répondent peut-être pas aux besoins puisque que notre contribution déterminée au niveau national (Cdn) est de 48 milliards Usd. 19% de ces fonds est inconditionnel, parce qu’il faut de financements. Et 2% c’est notre propre financement », a-t-elle ajouté.
La forêt de la RDC est la deuxième plus grande forêt tropicale du monde (plus de 240 millions d’hectares) après celle du Brésil. Elle représente un réservoir de carbone et une réserve de biodiversité d’importance mondiale. La forêt tropicale du Bassin du Congo s’étend sur plus de 3,6 millions de kilomètres carrés. Et se longe sur six pays africains.
Evodie Koyeni