Au moins quatre personnes abattues. Trois autres grièvement blessées. C’est le bilan après l’incursion d’hommes armés non identifiés à Majengo, un des quartiers de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, Est de la RDC. Les faits se sont produits la nuit du mardi à mercredi 16 février.
La recrudescence de l’insécurité dans la ville de Goma suscite colère. « L’assassinat de ces quatre jeunes dans le quartier Majengo vient de se faire après qu’on a tiré sur deux autres personnes dans le quartier Virunga. À part ces quatre morts, il y a trois personnes grièvement blessées qui nécessitent des soins spécialisés », a déclaré à Sahutiafrica Guy Kibira Ndoole, président du conseil provincial de la Jeunesse du Nord-Kivu.
A Goma, les populations font aussi au phénomène quarante voleurs. Il s’agit d’un groupe de quarante hommes armés, qui tuent, volent et pillent. Selon certains membres de la société civile, ce groupe de voleurs serait en « complicité avec des militaires ». Mais c’est une information qu’on n’a pas pu vérifier. Depuis mai dernier, la province du Nord-Kivu et celle de l’Ituri sont placées sous état de siège. Une mesure qui vise à endiguer l’insécurité dans l’est de la RDC où les groupes armés sont toujours actifs.
« C’est pour moi l’occasion de demander aux autorités de l’état de siège, en commençant par le maire de Goma, les bourgmestres, de s’assumer. Ils doivent s’assumer parce qu’avec l’état de siège, on les a dotées des pouvoirs exorbitants pour veiller à ce que l’autorité de l’État revienne et que l’insécurité cesse. Nous pensons qu’elles doivent redoubler d’efforts », a indiqué
Depuis Goma, Reagan Kimbale