La décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel et communication (Csac) d’interdire la chanson « Misu kaka likolo » de l’artiste Zik Seigne dans tous les médias et plateformes pour « obscénité » fait réagir à Kinshasa, capitale de la RDC.
Cette décision est tombée après la diffusion du clip de cette chanson. A Kinshasa, ce titre cartonne. Dans ce clip, l’on perçoit des images et gestuelles, jugées obscènes par le CSAC. Pour cet organe, elles frisent l’immoralité et le manque criant de pudeur.
Le Conseil estime que « ce clip constitue un outrage public aux bonnes mœurs et contribue à la dépravation de celles-ci ».
Les internautes saluent cette décision et appellent aux créateurs de contenus à la responsabilité.
« La jeunesse, particulièrement vulnérable, est exposée à des messages qui peuvent nuire à son développement et à ses valeurs. Il est essentiel de renforcer l’éducation aux médias et la responsabilité des créateurs de contenus pour protéger les jeunes des effets potentiellement néfastes de cette nouvelle sphère de communication », a réagi Arnold Tululu, encadreur des jeunes et patron d’un atelier de menuiserie à Kinshasa.
« Les réseaux sociaux sont vraiment pollués, nous sommes exposé aux bêtises jour et nuit, il rare de ne pas pêcher en étant sur ces réseaux », a dit Grady Lubaki, responsable de jeunes dans une église de la place.
En plus de l’interdiction immédiate de diffusion de la chanson, l’artiste Zik Seigne est invité à se présenter devant le CSAC dans un délai de sept jours pour présenter sa défense.
Ephraïm Kafuti