Patrouilles mixtes de l’armée et la police, installation des check-points dans tous les coins de Kinshasa, capitale congolaise… Telles sont des mesures prises par le gouvernement provincial face à la recrudescence de kidnappings.
Il s’agit d’une décision qui a été prise par Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa, lors d’une réunion de conseil provincial de sécurité autour de l’affaire de kidnapping dans la capitale congolaise. Ces mesures visent à endiguer l’insécurité qui suscite la psychose ces derniers jours.
Le Lundi 3 juillet, la police nationale congolaise a présenté à Peter Kazadi, ministre congolais de l’Intérieur, vingt-sept suspectés d’être impliquées dans des kidnappings, qui seront jugés en flagrance. Ils sont inculpés notamment pour « association des malfaiteurs, « enlèvement des personnes », « assassinats ».
Mais, la police assure n’avoir aucune information au sujet du trafic d’organes. « Aucun hôpital n’a fait de telles révélations et aucune famille victime à ce jour ne s’est présentée à la police », dit-elle.
Elle promet « d’intensifier les recherches et les opérations, en vue de démanteler ce réseau dit vaste et bien structuré. Et, le mettre hors d’état de nuire définitivement ». La police a appelé « tout individu, qui reconnaît un des suspects sur les photos qui circulent sur les réseaux, de passer dans ses bureaux ».
Béni Bavila