Mercredi 4 mai, le président Félix Tshisekedi a annoncé une table ronde sur l’avenir de l’état de siège, un an après son instauration dans les provinces du Nord-Kivu et celle de l’Ituri. Cette table ronde sera organisée à la fin de la session parlementaire, a précisé le président congolais.
L’heure est à l’évaluation de l’état de siège en RDC. Sama Lukonde, Premier ministre congolais, quelques membres de son gouvernement, des officiers de l’armée congolaise ainsi que des caucus des députés du Nord-Kivu et de l’Ituri. Tous ont participé à la réunion d’évaluation de l’état de siège autour du président Tshisekedi.
Pour Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, il était question de rendre compte au chef de l’Etat de la dernière mission effectuée par Sama Lukonde dans les deux provinces concernées par l’état de siège.
« Des propositions concrètes ont été faites sur l’avenir de l’état de siège à la lumière de l’expérience vécue, des progrès réalisés, des difficultés rencontrées et de la nécessité d’envisager la sortie programmée de ce régime spécial », a-t-il détaillé.
Dans l’est de la RDC, la situation sécuritaire est toujours instable. Près d’un an après l’instauration de l’état de siège, les groupes armés sont toujours actifs. Ils pillent, volent, violent, kidnappent et incendient des maisons. L’annonce sur l’avenir de l’état de siège par Félix Tshisekedi intervient après les consultations avec les groupes armés, qui opèrent dans l’est de la RDC, à Nairobi sous l’égide de la Communauté des Etats d’Afrique de l’est.
La Rédaction