Le TP Mazembe s’est largement imposé face à l’AS Vita Club dans le classique, comptant pour la phase de play-offs du championnat congolais, ce samedi 11 mai (3-0).
C’est une semaine qui se termine en beauté à Lubumbashi, où les Corbeaux ont survolé ce choc du championnat congolais. Même si la rencontre se joue dans un stade à moitié plein. Encore une fois, Vita Club coule dans le stade TP Mazembe, où le meilleur résultat du club de Kinshasa reste un match nul.
Dans ce choc, les Moscovites résistent pendant trente minutes. Puis, reprennent l’eau lorsque Aliou Faty Badara, géant portier du TP Mazembe, ouvre le score sur un penalty provoqué par Joël Beya, fauché par un Séraphin Kalonji pris de vitesse par l’attaque du club lushois.
Jusqu’avant la mi-temps, les hommes d’Abdesalem Ouaddou, entraîneur de Vita Club, sont muets. En seconde période, ils reviennent avec des bonnes intentions. Sans des idées offensives claires pour inquiéter les Corbeaux, qui doublent la mise grâce à Enerst Luzolo Sita d’une frappe à l’entrée de la surface. Passé par Vita Club sous l’ère de Florent Ibenge, Luzole ne célèbre pas son but, mais il sait que son équipe est à l’abri.
Dans le stade Mazembe, les supporters de Mazembe sont souriants, contents et confiants. A l’image de sa saison, Vita Club manque d’arguments dans le grand rendez-vous. Abdeslam Ouaddou tente de puiser dans sa réserve. Mais, les entrées de Mpiana Monzizi, de Jacques Bakulu ou encore de Franck Mateba ne changent pas vraiment grâce. Le club de Kinshasa reste muet et se fait même punir à la 89ᵉ minute après une sortie ratée de Farid Ouedraogo qui profite à Ibrahim Keita.
1,2,3. Au coup de sifflet final, le score est sans appel. Une première depuis 10 ans. Mazembe reste sur son nuage et conforte son fauteuil leader grâce à cette victoire aussi prestigieuse, qui l’envoie vers le sacre avec ses 23 points. Pourtant, Vita Club n’est plus maître de son destin. S’ils peuvent dire adieu au titre, les Moscovites risquent aussi de ne pas arracher une place africaine pour la saison prochaine.
Josaphat Mayi