Le Bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits de l’homme (BCUNDH), a constaté la recrudescence des attaques attribuées aux rebelles ougandais des ADF dans son rapport publié mercredi 3 février dernier.
Le BCUNDH a aussi documenté des violences liées aux conflits intercommunautaire en provinces d’Ituri et du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le rapport du Bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits de l’homme indique notamment que les membres de l’ethnie Banya Busha sont accusés par les populations Nande du Nord-Kivu et celles de Mambasa et Irumu, en province d’Ituri, de collaborer avec les forces de défense et alliés (ADF) dans les attaques contre la population civile. Allégation qui n’est pas avérée à ce jour, souligne le Bureau onusien des droits de l’homme en RDC.
Par ailleurs, l’Onu souligne que les conflits fonciers au nord de la province du Nord-Kivu et dans la province de l’Ituri, sont des facteurs qui aggravent les conflits entre communautés. Ce qui est pire encore c’est que les chefs coutumiers, pour assurer la survie aux populations de leurs différentes chefferies, recourent souvent aux groupes armés dont les ADF, précise ce rapport.
Cette violence arrive dans un contexte où les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont butées à plusieurs difficultés logistiques. Du mois de juillet à août de l’année dernière, les FARDC n’ont mené aucune opération militaire contre les ADF faute des moyens, explique l’ONU dans ce rapport.
Giscard Havril