A Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, Est de la RDC, le taux de criminalité prend de l’ampleur pendant cette période où la ville est dirigée par des autorités militaires et policières sous état de siège, a dénoncé Patient Rafiki, membre de la société civile locale.
Il ne se passe plus deux jours sans qu’un habitant soit abattu par les hommes armés dans la ville de Goma. Le cas le plus récent remonte ce vendredi où un homme a perdu la vie dans une fusillade au quartier Katindo.
« Dans moins d’une semaine, nous venons de compter au moins trois morts dans la ville de Goma par assassinat, nous ne comptons pas le nombre des maisons cambriolées par les 40 voleurs. Avec des crépitements des balles par ici par là. À Goma, l’assurance-vie ne dépasse plus 24 heures. Lorsque quelqu’un se trouve dans sa maison, il n’a pas la chance de voir la journée par ce que la ville reste invivable », a souligné cet acteur de la société civile.
Il dénonce le silence des autorités face à cette situation qui préoccupe la population.
« Nous avions dit que c’est nous la jeunesse, nous les futurs qui devrons aussi nous impliquer pour que nous puissions rétablir la paix. Nous en avons une petite expérience, à l’époque du RCD, nous étions encore dans la ville de Goma et tuer quelqu’un dans la ville pendant cette période ne demandait rien. À Cette période-là, toute la jeunesse s’était mise ensemble comme un seul homme et nous avions regagné notre quiétude », a-t-il ajouté.
RK