Alors que la cité de Kitshanga en territoire de Masisi dans le Nord-Kivu, Est de la RDC, est sous contrôle du M23, la situation humanitaire des populations déplacées devient de plus en plus préoccupante.
« La MONUSCO assiste un petit nombre d’habitants avec de l’eau et des dortoirs. La localité de Mweso est petite pour accueillir les déplacés venus de Kitshanga. Ils n’ont pas des nourritures, des médicaments, … Ils ont tout laissé dans l’espoir de revenir vite si la situation revient à la normale », explique Toby Kahunga, président de la société civile locale.
Cette situation est à la base d’un déplacement massif des habitants, qui prennent la direction d’autres villages. Nombreux d’entre eux se dirigent vers la localité de Mweso, à une dizaine de kilomètres au nord de Kitshanga. Un autre groupe de la population est concentré à la base de la Monusco à Kitshanga. Cette population sans assistance sollicite une implication urgente du gouvernement pour faciliter leur retour.
Ce mardi 31 janvier, d’autres affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 ont été signalés à plus ou moins 10 kilomètres de Kitshanga, dans la zone de Burungu. L’armée tente de reprendre le contrôle de cette cité pour rouvrir le trafic sur la route Goma-Kitshanga coupé depuis trois jours maintenant.
RK